Métro Boulot Cardio

Je m’inscris à mon premier semi marathon (édition 2016)

À l’occasion de l’édition 2017, je me suis dit qu’il serait intéressant de vous partager l’article que j’avais publié suite à ma participation au semi-marathon de l’an dernier.

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Un grand bravo à tous les courageux qui ont bravé la pluie ce matin !

Sur ce, je vous laisse, je vais courir !

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Il y a 6 mois, je me suis décidée à m’inscrire au Semi marathon de Paris. Sur le papier, ça avait l’air chouette. En 6 mois tu peux tout faire: mettre au point un entraînement adapté, avoir une hygiène de vie absolument irréprochable, devenir le roi du monde (ou presque).

Sauf que 6 mois ça passe vite. Très vite. Les bonnes résolutions laissent rapidement place à la réalité.

– Dire non aux soirées arrosées du samedi soir? hum.
– Faire 1 séance de fractionné par semaine: euh, c’est quoi déjà le fractionné?
– Augmenter la longueur de ses sorties jusqu’au jour J: J’ai trop de boulot, il fait trop froid, il pleut… oh puis crotte! j’irais la semaine prochaine.
Je vous sers quoi mademoiselle? un burger avec supplément cheddar sur mes frites, merci.
Puis sans t’en rendre compte tu arrives à 2 semaines du jour J. Tu comptes sur ta pote avec qui tu t’es inscrite pour te rassurer mais tu te rends vite compte qu’elle est dans le même état de doute que toi. “Mélo, on peut encore revendre nos dossards tu crois?
La dernière semaine avant le semi, tu repenses à tout ce que tu aurais du faire dans le meilleur des mondes et tu commences à stresser au max, à chercher n’importe quelle excuse pour te défiler.
 
“Au pire, on y va, on fait une photo pour faire illusion et on part prendre un café?”
 
Puis, le Jour J est arrivé. La veille, t’as quand même fait l’effort de manger un bon gros plat de pâtes en espérant que ça changera peut-être toute ta vie. Après une bonne insomnie digne d’une veille de bac, tu te mets en mode pilotage automatique en espérant bien fort que tout ira pour le mieux et que tu ne perdras pas tes deux jambes au passage.
C’est au moment où tu arrives devant la porte du Métro que tu commences à vraiment comprendre dans quoi tu t’es embarquée. Les wagons sont aussi blindés qu’à la sortie du taff un mardi soir. Les tailleurs ont laissés place aux baskets et joggings en tous genres. Ah oui 47 000 participants, quand même…
 
Un passage rapide aux vestiaires, arrivée au SAS d’entrée. 30 minutes plus tard, t’as pas eu le temps de réfléchir, le départ est lancé. 
1 kmcool raoul
4 kmdans quoi est-ce que je me suis embarquée?
9 kmallez, plus que 12…
13 kmC’est quand le prochain ravitaillement?
17 kmJe ne sens plus mes jambes… Ou peut-être un peu trop?
20 km, Pense à la douche, au burger, à la bière de ce soir. Pense au massage qui t’attends, pense à la photo que tu posteras sur Facebook, penses à ce que tu vas dire à tes collègues demain. Enfin non, en fait, arrête de penser, juste cours. 
21 km, 2: BORDEL ON L’A FAIT!!!!!!! 
Je retiens du Semi une expérience formidable. L’organisation est gérée au Top et les bénévoles sont vraiment géniaux.
Non, ça n’a pas été simple, ni tout rose… Mais ce n’était pas insurmontable (à part peut-être les courbatures du lendemain). Quoi qu’il en soit, je suis archi fière d’avoir réussi mon challenge: le finir (en 2:10, en prime). Un jour après le semi, on commence à se rendre réellement compte de ce qu’on a réalisé quand on découvre de nouvelles courbatures qui apparaissent petit à petit alors qu’on pensait déjà ne plus pouvoir marcher la veille. Allez, courage. D’ici quelques semaines on ne se souviendra surement que du meilleur.
Allez, on s’inscrit à l’édition 2018?

Manon 25 ans Diplômée en Master 2 Communication Attachée de Presse & Community Manager Paris

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